Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sax, manga et jeux-vidéo

5 avril 2010

Kamichu

Suite et fin de cette série de trois articles sur trois manga. Ca fait presque deux semaines que je les ai lu, et j'ai déja l'impression que c'était l'année dernière. C'est dire s'ils m'ont laissé un souvenir impérissable. (ou alors c'est que mon existence me donne le vertige, au choix)

On a d'abord eu droit à seinen, puis à un shonen des familles; et on va finir en beauté avec un shojo. Y a pas à dire, chuis un fou moi; et puis bon, je suis pour la mixité culturelle !

Et sans plus attendre, voici le dernier nominé :

Kamichu

9782355921360

Kamichu est un shojo un peu étrange. Oh, rassurez-vous amies lectrices, rien d'affreux ou d'insoutenable à l'horizon; ce manga s'adresse bien aux plus jeunes d'entres vous (environ 10-15 ans). En fait, il s'agit plutôt de poésie du quotidien aux limites de l'abstrait. Prenant place dans une ville anonyme du Japon tout ce qu'il y a de plus ordinaire, un rapide glissement vers l'imaginaire le plus décomplexé va s'effectuer sans que l'on comprenne vraiment pourquoi.

Ainsi, regardons un peu cette histoire. Il s'agit d'une pré-adolescente qui décide, du jour au lendemain, qu'elle devenue une déesse, spontanément.

Pouf, comme ça.

Et là où ça devient très abscon, c'est qu'il n'y a personne pour remettre en cause cet état de fait. Plus encore, le féérique s'invite alors aucune justification rationnelle (bien que cela eu paru contraditoire, en fait).

Avec son graphisme fluide, qui risque de ne pas plaire à tout le monde, on est fortement tenté de voir cette série comme une parabole sur la difficulté du passage à l'age adulte; même si le parti-pris narratif de cautionner tout l'imaginaire remet en cause cette belle théorie. (décidemment, j'aime bien les phrases qui ne veulent rien dire)

Il n'en reste pas moins que c'est agréable à lire, pas trop statique (et mortellement ennuyeux) comme peuvent l'être certains shojo, et globalement assez inoffensif.

Drôle et mignon, que demande-t-on de plus pour un manga s'adressant aux jeunes filles fleurs ? Des poupées Bratz !!! Oui bon, je sors...

Scénario : Assez originale dans son genre, celui de la petite fille qui devient la petite fée du logie (littéralement), il ne fait malheureusement rien d'autre de vraiment inédit. Premier amour, amitié, etcetc...

Les saynètes ne sont cependant pas désagréables, avec un humour léger et sympathique.

Note : 3/5

Profondeur : On ne va guère plus loin que l'étude de la fin de l'enfance et de tout ce que cela implique. Heureusement, celle-ci est abordée avec finesse, jamais ouvertement.

Note : 2/5

Personnages : Rien de bien neuf à l'horizon, mes amis. L'héroïne est japonaise (donc timorée et réservée), sa meilleur amie est une tsundere, l'autre aussi, le héros ne voit pas la petite-déesse-qui-est-amoureuse-de-lui (ni personne d'autre, d'ailleurs)...

Certains tout de même reste suffisament attachants pour ne sombrer dans l'anonymat; l'héroïne, entre autres.

Note : 2/5

Graphismes : A la fois très rond et aéré, il manque un peu de profondeur, à la manière d'un Mirai Nikki. Comme je l'ai dit, cela ne plaira pas à tous, mais on reconnaitra que c'est bien dessiné; et même plaisant, en fait.

Note : 3/5

Ambiance : De loin l'aspect le plus interressant de Kamichu, la narration sombre dans le surnaturel le plus total, en laissant tout de même le soin de laisser le doute planer quant à la véracité des actions qui ont lieux. Les enfants paraissent livrés à eux-mêmes, ce qui fait que la moindre intervention d'un adulte paraît irréel, et ajoute à l'ambigu du manga.

Note : 4/5

Global : Kamichu est une agréable petite surprise. Manquant légèrement d'intensité, il compense ce défaut par une bonheur paisible. Kamichu, c'est un dimanche de Printemps paisible sous l'ombre d'un cerisier. (et pas à un de ces jours de pluie de radasse auquels on a eu droit ces derniers temps)

Note : 3/5 (mérité)

Voila, la triple critique a été effectuée; et c'était quand même pas mal de boulots. La prochaine fois que j'effectuerai une tâche de ce genre, je pense que je me cantonnerais à une seule oeuvre à la fois.

Pour le prochain article, ce sera autre chose, en tout cas. Verra bien cette semaine.

adachiquizz

Un personnage non dessiné par Adachi se cache dans cette image. Sauras-tu le démasquer ?

Publicité
2 avril 2010

Embalming

J'avais promis cet article pour il y a un ou deux jours, mais finalement non, je ne l'ai pas fait. Pas le temps, pas envie; bref, voila quoi, pour ainsi dire, well well ...

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, en cette journée du premier avril, nous allons nous occuper du second manga.

Embalming

Embalming

Embalming, en anglais, veut dire "embaumant". C'est plutôt pas mal vu. En effet, plus que son thème tournant autour du mythe de Frankstein, c'est surtout pour son incroyable propension à recycler toutes les séries shonen qui passent dans son giron ce titre semble avoir été choisi.

Pas une seule idée originale n'apparaît dans ce manga... du moins, en apparence. Car après plus de 150 pages très convenues, la conclusion de ce premier tome est plutôt ... déconcertante; surtout au vu des susdites pages.

L'histoire commence avec les deux héros qui veulent se venger d'un méchant Frankenstein qui a tué leur famille. C'est clichetonnesque à mort, mais ça part déja en vrille dès le début puisque que les des héros sont directe abattus par ce dernier, qui se fait d'ailleurs tué.

Après ça se déroule 150 pages de déja-vu, où il est question de méchants docteurs créateurs de zombies serviles; mais il faut dire que le rythme est plutôt bien mené, c'est une des deux grandes qualités d'Embalming. Puis on arrive au dernier dixième.

Et là, ça vire au grand n'importe quoi.

Ce n'est pas tout à fait nawak, mais c'est à la limite du concevable (dans le contexte, s'entend). L'histoire part carrément dans une autre direction. Comme ça. Dans le premier tome.

Bijoux de contradictions, cela fait d'Embalming une série difficile à jauger, pour le moment du moins. Ca peut aussi bien virer à l'excellence qu'au grotesque le plus ostentatoire. Cela dit, c'est tout de même l'auteur de Kenshin, et au vu du bestiau, y a malheureusement des chances que ce soit la seconde option.

A suivre, donc...

Scénario : Nul. Que se soit durant tout le long, ou au cours du final, il n'a aucun interêt. En plus, les incohérences et autres crétineries du même genre affluent (comment ça ? Sous mes pansements, ce n'est pas un bleu mais des électrodes de trois kilos ?)

Cela dit, celui de la seconde partie est en soit assez rafraîchissant, et réhausse donc la notation.

Note : 2/5

Profondeur : Idem. Le deus ex machina pourrait se voir comme une mise en abîme de la BD japonaise en générale, dans la mesure où les scénario ont une méchante tendance à partir en free-style vers la fin de leur série; mais j'en doute quand même pas mal.

Note : 2/5

Personnages : Alors là, c'est le pire :

CLICHE ! CLICHE ! CLICHE ! CLICHE ! CLICHE ! CLICHE ! CLICHE !

motivatore4b662a2bb3ea5973104ecb22183b673f108951f

Quand même Lord Saddler est d'accord avec moi...

Note : 1/5

Graphismes : Rien de bien nouveau sous le soleil. Ils sont tout de même bien réussis, avec des noirs et des blancs bien contrastés; et les chara-design, à défaut d'être originaux, au moins n'arrachent pas les yeux.

Note : 3/5

Ambiance : Efficace et bien ryhmé. Comme dans un bon Jairit Broukaîlemeurt, l'action se laisse suivre sans grand déplaisir.

C'est drôle (enfin, suffisament pour être relevé), l'action, quoique qu'archi téléphoné, reste toujours lisible et sympatique. Un peu comme un Street Fighter ou match de foot (quoi qu non, c'est quand même vachement chiant le foot...)

Note : 3/5

Global : En résumé, Embalming c'est pas vraiment génial; mais la fin est plutôt prometteuse. On attend quand même la suite pour s'assurer de ne pas avoir eu de fausse joie.

Note : 3/5 (c'est cher payé, et sous réserve de la suite)

Bon, on va essayer de faire le dernier avant la fin de la semaine, mais je vous garanti rien; et puis de toutes façons, j'ai pas, mon stylo, alors... je veux mourrir...

Image_20drole_20Poisson_20Avril

Attention, cet article contient un poisson d'avril. Saura-tu le retrouver ?

30 mars 2010

Syndrome 1866

Cette semaine, je l'avais promis, j'ai sélectionner le premier tome de trois séries dont je n'avais jamais entendu parlé, pour les lire et reviewer ici. Et mine de rien, l'exercice est plus périlleux qu'il en à l'air.

C'est seulement arrivé au Virgin que je me suis rendu compte que tous les manga sur lesquels je tombais ne m'étaient pas inconnus (excepté un manga yaoi coréen, mais le dessin était VRAIMENT trop laid).

J'ai donc été obligé de me rabattre sur le rayon des nouveautés pour en trouver. Et là, je dois dire que ça a dépassé toutes mes espérances. Car, d'après ma très partiale étude statistique, il semblerait que contrairement aux BD ou aux romans, il y ait encore de nouvelles séries qui ne soit pas que de la MERDE.

Et sans plus attendre, voici le premier sélectionné :

Syndrome 1866

syndrome_1866_delcourt_1

Contrairement à ce que le titre - franchement moisi - le laissait craindre, il ne s'agit pas d'une banale enquête sur des enlèvements martiens ourdi par une secte de bonhommes de neige anthropophages désireux d'instaurer la paix mondiale (oui, je sais que cela ne risque que modérément de vous évoquer une chose pareille; mais moi si, allez savoir).

Il est ici question de la génèse d'un meurtre; du moins c'est ce que nous laisse penser ce premier tome. C'est l'histoire d'un NEET qui, lassé de vivre aux crochets de ce qu'il lui reste de famille, entreprend de s'enrichir par le biais d'un assassinat. N'allez surtout pas croire qu'il s'improvise tueur à gages; c'est beaucoup plus subtile que ça. Sans plus entrer dans les détails, sachez juste qu'il arrive à cette conclusion suite à la découverte du monde de la prostitution des lycéennes.

Comme vous pouvez vous en douter au vu d'un tel résumé, c'est une histoire cruel et glauque réservé à un publique très mature.

Scénario : Pour l'instant, l'histoire est vraiment interressante et très bien construite, malgré un ou deux passages symboliques un peu appuyés.

Note : 4/5

Profondeur : Plusieurs sujets forts sont abordés, et bien que certains ne soient pour l'instant qu'effleurés, on sent un réel travail de documentation de l'auteur en amont. De plus, ils sont traités frontalement, sans concessions ni fards.

snape_not_amused

On est vraiment pas là pour rigoler.

Note : 5/5

Personnages : Là encore, pas trop de critiques à formuler. Entre un héros qui sort réellement du lot, et des japonaises à la psycologie bigarée (et oui, on échappe à la potiche et à la tsundere insuportable), on a ici affaire à des personnages qui ont une réelle consistance. Dès un 1er tome, c'est tout de même assez rare pour être souligné.

Note : 5/5

Graphismes : C'est là que le bas blesse. Tout à fait correcte, ils sont tout de même d'un réalisme un brin rigide, qui sièraient tout de même plus à une BD européenne. On en arrive à un tel manque d'audace visuel que l'on se demanderait presque pourquoi l'auteur n'en a pas fait un roman plutôt. (ou même une série allemande)

Note : 3/5

Ambiance : Lourde; suffocante même. La réalité sociale dans sa dureté la plus glaciale.

De plus, les enjeux sont de même franchement intellectuellisants. On en arrive à la quintessance du roman graphique (oh, quel belle phrase, vraiment ! je devrais plus souvent m'écouter parler, tiens). On aime ou on déteste.

Note : 3/5

Global : Doté d'un excellent parti-pris scénaristique, Syndrome 1866 est une série très prometteuse, qu'on augure cependant un peu courte. (promis, j'arrête)

S'il en était autrement, la série s'essouflerait sans doute assez vite.

On conseillera tout de même cette série à des gens n'ayant pas peur d'affronter une série sombre et cérébrale.

Note : 4/5

J'escompte terminer cette série de reviews en encore 2-3 jours.

Demain, on traîtera un sujet plus inoffensif en la personne d'un shonen.

126905318422

Attention, cet article contient un dinosaure. Saura-tu le retrouver ?

21 mars 2010

Faites vos jeux; rien ne va plus !(comme d'hab, quoi...)

Yo !

Après une assez longue absence, j'espère proposer de nouveaux posts un peu plus régulièrement, du genre un par semaine, comme j'avais dit la dernière fois, histoire d'éviter la mort clinique de ce site même si en dehors de moi tout le monde s'en fout.

Pour montrer le sérieux de ma résolution, je vais faire tenter quelque chose : cette semaine, je vais lire le tome 1 de trois manga dont je n'ai jamais entendu parler auparavant, au hasard. A priori, j'en choisirait un de chaque catégorie : shonen, shojo et adulte (sans restriction aucune). Je ferai ensuite leur critique, au fur et à mesure, certainement.

Si l'expérience est concluante, je la renouvellerai certainement, et éventuellement sur d'autres médias. Vous en aurez tous les échos assez prochainement, je pense.

jaws

Et pour finir, une image fun sinon ce ne serait pas vraiment moi

7 février 2010

Pourquoi les héros de manga sont mauvais au go (à part Hikaru)

Si vous demandez à un joueur de go qui a commencé entre 2004 et 2007 environ (parfois plus tard), sa réponse sera pratiquement inévitablement : Hikaru no Go. Mine de rien, c'était quand même vachement bien, et le trait d'Obata ne gachement décidement rien; et s'en a motivé plus d'un. Si les japonais faisaient des manga sur le contrôle fiscale, sans doute plus de gens pairaient leurs impôts, mais la question n'est pas là.

Dans cette série, il est régulièrement question d'un certain Shusaku Honinbo, réputé le joueur le plus fort de tous les temps. On lui attribu entre autres (peut-être à tort), la création de dix préceptes fondamentales du go; dont la connaissance assure une meilleur compréhension du jeu. Ce dernier étant très pragmatique, ces préceptes trouvent une étrange résonnance dans la vie de tous les jours, et leurs applications s'y avère souvent judicieuses.

Cependant, les héros de manga ne vivent pas dans la vrai vie (sans rire ?), et semblent s'être donné pour principale objectif d'aller à l'encontre de ces règles, et du bon sens plus en général, d'ailleurs.

Commençons sans plus attendre une analyse de leurs comportements vis-à-vis de ces proverbes.

1) La gourmandise n'apporte pas la victoire.

luffy_is_eating

Bon, elle est un peu facile, celle-là. Cela dit, vous ne trouvez pas ça un peu étrange que TOUS les héros de manga ou d'anime soient d'horribles morfales, tout en conservant (pratiquement) toujours un physique de rêve ? A croire qu'ils ont des aides...

2) Pénétrer la sphère gentiment et facilement.

Quand les gentils attaquent la base des méchants, qui sont en général plus 30000 à les y attendre bien gentillement, ils prennent ce genre de précautions :

_ Ils y vont seuls (voire à quatre ou cinq pour les moins courageux).

_ Ils passent par l'entrée principale.

_ Et pire que tout, ils n'ont pas de plan.

Moralité de l'histoire, la plupart du temps, ils se font capturer quasi-illico. Bien fait pour eux.

3) Si vous attaquez votre adversaire, surveillez vos arrières.

Là, pas la peine de vous faire un dessin. Ils attaquent un adversaire, gagnent, lui laissent la vie sauve; et il n'y a pas dix secondes qui se sont écoulées avant que celui-ci ne leur enfoncent un couteau dans le dos. Comme c'est mesquin.

4) Abandonnez le menu fretin ; combattez pour l'initiative.

5) Laissez tomber le petit, accrochez-vous au gros.

6) Si vous êtes en danger, abandonnez quelque chose.

Ces trois points se recoupent; je vais donc les faire en même temps; on ira plus vite.

En général, si les gentils se donnent la peine d'attaquer la forteresse des méchants dans des conditions désespérées, c'est qu'ils ont une bonne raison de le faire, et qu'ils sont déterminés à tout pour réussir, quelqu'en soit le prix.

Et bien malgré tout, plutôt que de foncer directement vers le boss de fin sans hésiter, ils prennent en général le temps de se coltiner tous les sbires, même ceux dont la mort n'apporte rien à la viabilité du plan du grand méchant, c'est à dire tous, en fait. Si le héros est venu avec des alliés, c'est encore pire : il va s'assurer que tous ses alliés s'en sortent, quitte à perdre un temps précieux et compromettre l'objectif pour lequel ils sont pourtant si "déterminés".

De manière générale, les héros ne connaissent pas le sens du mot "concession".

7) Soyez prudent, ne vadrouillez pas de ci de là sur tout le goban*.

"C'est moi le plus fort, je vois pas pourquoi je devrais faire attention."

Voila en gros le schéma de pensé standart du héros de manga moyen. Si on ajoute à cela que ceux-ci ont une étonnante propension à ne pas savoir s'orienter correctement, l'analogie est d'autant plus frappante.

8) Rendre coup pour coup si nécessaire.

Dans ce cas-ci par contre, les manga ne font pas trop de chichis. Oeil pour oeil, dent pour dent; voire planète pour planète, pour les plus extrémistes.

9) Si votre adversaire est fort, protégez-vous.

Alors ça, c'est le pire. Déja que plus un adversaire est plus puissant, plus un héros de shonen est heureux; il faut généralement en plus qu'ils se sentent obligés de se limiter pour le combat final; ou même parfois de prendre un handicap; sinon y aurait pas de défi.

d0053315_1894230

N'oubliez pas que vous n'êtes pas dans un manga.

10) Si votre groupe est isolé au centre d'une influence adverse, choisissez la voie pacifique.

Un héro ne se rend jamais; même encerclé par dix-mille ennemis. Il préfère encore foncer dans le tas, samuraï spirit oblige, Torah ! Torah !... hum ... pardon...

Voila en définitive pourquoi peu de manga ont pu se pencher sur le monde merveilleux du go; faute de bonne volonté de la part des personnages de shonen principalement.

La prochaine fois, nous nous interresserons de savoir pourquoi les protagonistes de jeux de combats sont si mauvais à la Belote. Peut-être.

ca_va_pas

*le goban est le plateau de jeu du jeu de go.

Publicité
1 février 2010

Un million dans un champ et s'en vint...

On dit que la nuit porte conseil. C'est sans doute vrai; en tout cas, dans la mesure où mon coucher est l'instant de la journée où mon cerveau se met à travailler le plus, je ne contredirerai pas l'adage. Les idées qui traversent alors mon pauvre petit esprit tourmenté sont véritablement uniques, et justement, c'est bien dommage.

En effet, comme je l'ai précisé précédemment, c'est au moment de me coucher que ces illuminations me surviennent; et malheureusement, je m'endors pratiquement aussi tôt, et toutes ces belles idées s'envolent. C'est par exemple à ces moments-là que me viennent les idées d'articles les plus formidables : comparatif des personnages de Hetalia avec le dirigeant actuel respectif du pays qu'il représentent; manifeste sur l'extermination de tout les cultivateurs de concombres et autres producteurs de pattes feuilletées, critique de film intégralement écrit en Yoda...

Finalement, non. Il vaut mieux encore que je dorme la nuit, plutôt que de réfléchir à des sujets d'article pareils. Au moins, en laissant mon cerveau se réhydrater la nuit, il finira peut-être par fonctionner, comme l'a déja dit un million de fois Mr Désespoir.

La prochaine fois, il y aura un vrai article. Promis.

serious_business

17 janvier 2010

Jeu de main, jeu de vilain

On ne change pas une recette qui marche. Les japonais le savent. Ils appliquent toujours un cahier des charges très précis de tout ce qui est efficace, dans quelque domaine que ce soit, aussi bien dans les RPG que les manga.

Là où ça devient amusant, c'est que dans ces derniers justement, y un  truc qui revient très régulièrement : à un moment donné, le héros principale perd un bras. Un bras hein. Pas un ongle.

Et pourtant, en générale, ça le dérange pas trop. Et ce pour trois raisons :

_ Il le recupère sans problème (normal).

_ Il en recoit artificiel encore mieux que le précédent (logique aussi)

_ Cela n'a aucune incidence sur la narration au-delà de ce chapitre (y a quelques exceptions cela dit)

Vous ne me croyez pas ? Alors allez faire un tour du côté de Fullmetal Alchimist, le Projet Hoshin, Berserk, Shaman King, Witch Hunter, D-Gray Man, Black Cat, Gunm, Doreamon et j'en passe ... (bon d'accord, pour les deux derniers je triche un peu, mais ça renforce encore le côté bras Playmobile).

Enfin bon, un bras, c'est pas si grave. Comme dit le Chevalier Noir : "C'est une égratignure."

Moralité, si vous êtes poursuivi par des ninja, ou tout simplement qu'une holding japonaise lance une OPA hostile sur votre PME, vous savez ce qu'il vous reste à faire : un petit coup sur l'épaule, et l'affaire devrait être réglée.

motivatorbd7796ad5f8981494d2d0c2f273e198eb47f2d3b

16 janvier 2010

Travel the world and the seven sins ...

Full metal est un grand manga. Vraiment. Malgré tout, le manga péche parfois par une certaine facilité. Ainsi, on apprend au bout de 15 tomes que Scar, le pire ennemi du héros, s'avère être l'assassin des parents de sa meilleur amie; ce qui est déja en soi une assez grosse coïncidence . Mais quand Edward vient lui demander des comptes sur la question, il faut évidement que la fille débarque de nulle part à ce moment-là pour apprendre la vérité; alors qu'on la voit même pas un quart du temps. C'est tout de même beau la scénarisation.

Dans le même genre, les méchants ont tous le nom d'un des sept péchés capitaux. Si cela n'a jamais été fait auparavent, ça sent tout de même un peu le rechauffé : les méchants ont TOUJOURS le nom d'un thème donné ( les quatres éléments, les signes du zodiaques, le nom des ex de Bruni...), avec évidemment tous les attributs qui y correspondent. Aussi aujourd'hui, nous allons essayé d'appliqué ce principe aux séries de manga et/ou à leurs auteurs : les sept séries qui ont succombées aux vices.

1) La paresse

Ceux qui suivent des séries shonen auront déja deviné de qui je veux parler. Il s'agit en effet de Togashi et de sa série Hunter x Hunter. Si ça trouve, il est très malade, et il parait alors difficile de lui en vouloir. Mais quand même, 2 tomes sortis en presque 4 ans. Pas besoin de développer plus mon raisonnement. A ce rythme-là, il pourra bientôt concurrencer Loisel ou pire, Bourgeon.

2) L'orgueil

Dans Bleach, y a pas dire, ils s'y croient vraiment trop. Tous. Les persos, avec leur "plus manly que moi, tu meurs", même les gonzesses (un univers de meufs burnées, ont se croirait presque chez Diams). L'auteur, qui lui croit qu'au vu de la qualité de son dessin, peut nous faire attendre 20 TOMES pour introduire un scénar. Sans commentaire.

3) La gourmandise

Vouloir créer un méchant ultime du mal absolu vraiment cool, c'est bien. Y arriver, c'est beaucoup, beaucoup mieux. En effet, on assiste dans Monster à une véritable tentative avortée de faire Ze bad guy of all ze time. Le héros de Docteur de Tenma se voit en effet au prise d'un vilain vraiment méchant, incarnation en personne du MAL (comprendre par là NAZI et 723e Reich), qui pour faire aboutir son plan, va tuer plein de gens, canaliser l'énergie d'un tas de psychopates, rallier à lui tous les partis d'extrème-droite d'Allemagne (arfarf, les japonnais croient que c'est un pléonasme), se déguiser en femme, kidnapper sa soeur, et infiltrer tout seul le système économique mondiale (rien que ça).

Et tout ça pour quoi ? Tuer un veillard caché au fin fond d'un village bavarois; c'est-à-dire tirer sur une mouche avec un bazooka. Bref.

4) La colère

Kenshin. Pour moi, ce manga est la quintessence de la colère. Après une première moitié plutôt bien foutu (où l'action était quand même déja bien expéditive), avec un perso principale torturé assez prometteur, voilati pas qu'il lui arrive un flash-back sur son passé totalement superciel, avec une explication de sa cicatrice tout simplement MINABLE; et de surcroît un boss de fin totalement pathétique, entouré de sbires crétins qui ne rélèvent pas le niveau une seconde. 28 tomes tout de même, pour un tel gâchis, forcément, c'est un peu frustrant.

5) L'envie

Ah, le crapaud qui voulait être plus grosse que le beuf... Suite au succès de Full Metal, un tas de séries ont voulu ont pomper son design et son ambiance sombre, avec plus moins succès ... (Witch Hunter pas mal, D-Gray Man moins...). Cependant la palme du plus mal foutu revient sans mal à Qwaser of Stigmata. Scénario inexsistant, perso clichtonneux comme on en fait plus, vulgarité plus crasse que celle d'un ecchi de bas étage... Cela dit, c'est vraiment bien dessiné...

6) L'avarice

L’ellipse est, je site Wiki : "une figure de style qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments en principe nécessaires à la compréhension du texte, pour produire un effet de raccourci. Elle oblige le récepteur à rétablir mentalement ce que l’auteur passe sous silence."

En clair, si un passage nous prend la tête à montrer, on coupe, et au spectateur de comprendre. Autant de temps de gagner. Shaman King l'a bien compris. Ainsi, si deux adversaires vont pour se battre, la page d'après, on se retrouve 2 heures plus tard, avec un ami de l'un des deux qui tiens l'objet fétiche ensanglanté de celui-ci (oui, tous les persos de manga ont un objet fétiche - les japonais seraient-ils fétichistes ?). Et c'est comme ça tout le temps.Tout le temps.

7) La luxure

Pour Dragon Ball, je pourrai tout simplement vous raconter comment Jump et Bandai ont pompé jusqu'à la moelle ce pauvre Toriyama et sa malheureuse série, mais je pense avoir une petite anecdocte qui résume parfaitement l'idée.

Au petit Virgin de la Défense (il y a deux Virgin à la Défense), l'intégralité des manga en ventes est contenu dans quatres bibliothèques de 1,5m sur 2m. Et bien, l'intégralié des différentes éditions de DB se tient sur UNE BIBLIOTHEQUE ENTIERE. 42 tomes. 3 mètres carrés. P'tain.

On va arrêter les frais pour aujourd'hui, sinon on en viendrait presque à douter que le secteur du manga est un univers sain. Sans rire.

last_laugh_mask_bs

Ah bah tiens si finalement...

15 janvier 2010

Final Stage

Ah, souvent, le boss de fin d'un jeu est un moment grande réjouissance, s'il est bien fait. Musiques extatiques (avec choeurs et orgues ou non), design de fou, combat d'une intensité palpable, ou satisfaction d'avoir fini CETTE  SALOPERIE DE JEU C KWA S'TE DIFFICULTES DE MALADES ??!!!! un morceau d'anthologie.

Toutefois, il est comme même à noter qu'une bonne poignée de méchants de jeux sont VRAIMENT des putains d'enfoirés, et qu'il convient d'apprendre à reconnaitre, pour pouvoir les éclater comme ils le méritent lorsque l'on les rencontre. Aussi, nous allons tout de suite procéder au top 5 des plus grands salopards de tous les temps des j-vidya.

5) Dracula (Castlevania) & Akuma (Street Fighter)

300px_dracula1_small              SF3_Akuma

Tout d'abord, je tiens à préciser que ces deux là n'ont pas été choisi pour leur vilenie supposée; d'ailleurs, ils sont tous deux quasiment dépourvu de la moindre psychologie. Non, la raison de leur présence ici est plutôt une démonstration de ce que que "hardcore-gaming" peut impliquer.

Sous prétexte que les joueurs japonais sont au moins sept fois plus forts que ceux occidentaux (ne nous leurrons pas), on a du se coltiner des pelletés de boss intuables dans le genre de ces deux-là, où la seule solutions restent le level-up ou les ampoules d'entraînements intenses ,Léopaldon, sale enfoiré ! Il est vrai que les développeurs ont depuis un certain temps fait un gros effort pour prendre en compte la médiocrité des joueurs non-aisatiques, mais du coup, les concessions sont généralement trop importantes. C'est vrai quoi, maintenant les boss finaux sont de simples formalités; cette plainte peut paraître contradictoire, mais lorsqu'il suffit de déclencher un active time event pour terminer un jeu, on a un peu la sensation de s'être fait grugé.

Notez que si ce ne sont pas les boss de jeux comme Gradius, Ghoust 'n' Gouls ou Metal Slug qui ont été sités dans cette catégories, c'est tout simplement parce qu'il n'y a pas de boss de fin vraiment réccurents dans ces séries (cad qu'il n'y en a aucun qui passe son temps à laver le sol ou le plafond).

4) Liquid Snake (Metal Gear Solid)

Liquid_Snake

Les méchants de jeux-vidéo qui n'arrivent pas à mourrir sont plutôt légion : Bowser, Dracula, Ganon(dorf), Mr Bison, Ansem,Wesker, Heihachi et j'en passe...

Cependant, aucun n'arrive à la cheville de Liquid Snake. Non content de vouloir vous tuer pour une raison totalement grotesque (ouais, tu m'as voler mes gênes recessifs, j'vais le dire à mon père !), ce type est tout simplement plus tenace qu'un morpion. Après s'être fait dessouder un nombre incalculable de fois dans MGS 1er du nom, à en faire passer le méchant de Piège en eaux troubles pour un être volatile et éphémère genre bulle de savon; pour finir par mourrir d'une simple grippe, il continue encore ses méfait par delà la mort dans les volets suivants. Il semblerait qu'il est définitivement été mis hors d'état de nuire dans le dernier épisode; mais bon, c'est comme pour Albert Wesker dans RE5 : on y croit modérément.

3) Kazuya Mishima (Tekken)

Kazuya_tekken_6

Les méchants dans les jeux-vidéo sont rarement dans gens nuancés. Généralement, ils méchants. Point (ou poing, comme dans le cas présent). Globalement, on ne les inviterait pas à manger chez soi, surtout s'ils sont d'ignobles morfales comme Wario. Mais Kazuya est à un stade tel que l'on ne peut guère plus parler d'anthipatie. Déja, son nom est un anagrame de yakuza, ce qui en dit long sur les intentions du character designer à son égard. Il s'est d'ailleurs laché, tant on pourrait croire qu'il est un représentant de cette sympatique société secrète japonnaise (qui vous propose parfois de jouer au puzzle avec votre propre corps).

Mais surtout, Kazuya est vraiment un gros dégueulasse. Non seulement il n'hésite pas à tuer quiquonque se met en travers de sa route, mais il n'hésite pas non plus un instant à s'en prendre à sa propre famille. Certes, celle-ci est loin d'être en odeur de sainteté, mais l'acharnement qu'il exerce à éliminer tous ses parents - père, grand-père, fils ou même épouse - à de quoi laisser pantois.

Kazuya, ou Shakespeare appliqué par Sonny.

2) Laharl (Disgaea)

laharl

Bon, d'accord, normalement celui-là devrait être hors-catégorie.

En effet, Laharl massacre, brise, brûle, extermine, généralement sans le moindre espèce de discernement; il est cupide, colérique, violent et destructeur mais voilà : c'est le héros de Disgaea.

Alors pourquoi ? Disons que c'est une simple question de point de vue. En réalité, c'est le héros tout simplement parce que c'est le personnage qu'incarne le joueur. Et oui, les vidya, c'est pas simplement gentillesse et fleur-bleu; pour être un héros, il faut parfois être plus méchants que les autres méchants.

C'est toute la différence qu'il y entre les westerns traditionnels et les westerns spagetie : dans les premiers, le héros tire plus vite que les autres, parce que c'est lui le héros; alors que dans les seconds, le héros est le héros parce qu'il tire plus vite que les autres. Tout est dit.

1) Mr S & Mr Z (Tetris)

Mr_S___Mr_Z

Alors eux, c'est les pires. Tout ceux qui ont déja joué à Tetris - cad à peut près tout les lecteurs de ce site (à moins qu'éventuellement il y ait encore quelques fans d'Eddie Coltrane qui n'y ait pas déja joué ?)- le savent, mais ces deux là vous pourrissent une soirée en moins de temps qu'il n'en faut pour prononcer "endive", c'est dire.

C'est bien simple, ils ne rentrent nulle part ! Et dans le cas improbable où l'on a besoin de l'un des deux, vous allez voir : c'est toujours l'autre qui arrive ! Sans eux, frustation serait un mot qui n'aurait pas le même sens.

Vainqueurs par K-O, Mr S et Mr Z, les plus grands méchants de l'histoire des jeux-vidéo de tous les temps !

Contrairement à mes attentes, cette note s'est avéré un immense wall of texte. A l'avenir, je m'efforcerais d'être plus concis, et d'aborder des sujets plus universalistes et interressants, mais y a encore du boulot là.

kozis

Attention chéri, ça va trancher !

13 janvier 2010

Et ici arrive un nouvel opposant !

Bienvenu à tous sur ce modeste blog !

En premier lieu, je tiens à m'excuser auprès de tous les fans d'Eddy Coltrane qui seraient arrivés ici par erreur en pensant découvrir un bastion d'amateurs de jazz; mais il ne sera malheureursement guère question de saxophone ( ou même de porcelaine voire de Bavière ou même de Soderbergh , mais on commence doucement à s'éloigner du sujet); le titre n'étant qu'u prétexte à jeu de mots foireux dont je suis si friand.

D'ailleurs, pour ceux que cela interresserait de mieux me connaître, je me présente : je suis Liam E., et voici une photo de moi .

liam_e

(si, si, c'est vraiment moi)

Je pourrais également vous faire part de ma bio, mais comme ça risquerait d'être du même tonneau, je vous en ferais grâce.

Comme vous vous en rendrez rapidement compte, ce blog à pour vocation première de vous faire part de mes réflexions plus ou moins fumeuses sur des sujets aussi variés que les manga, les j-vidya, les bd, la littérature classique (française ou russe, généralement), le go, la décadence du cinéma américaino-français et de tout autres sujets d'importance majeur pour pouvoir briller lors d'un dîner entre geeks, otaku et/ou hikimori/reclus; ce qui au demeurant parait fort improbable mais là n'est pas la question.En tout cas, à partir de la prochaine fois, on rentre dans le vif du sujet.

Bonne visite à tous.

youknowit_

(That's all this time, folks !)

Publicité
Sax, manga et jeux-vidéo
  • Où il sera question de tout ce qui fait le charme du quotidien : manga, jeux-video, bd et autre sous-cultures dont il est malheureusement rarement question dans le Monde, l'Equipe et Voici (comment ça, tant mieux ?). Et le tout dans la subjectivité, svp !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité